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Alger–Paris: le projet de l'usine Peugeot enterré?

Le portail du grand maghreb - Maghrébins 12-04-2016
Le projet de l'usine PEUGEOT en Algérie
Valls et Sellal ont beau minimisé l’ampleur de la discorde, le climat n’est pas au beau fixe. Les traits de leurs visages le confirment. En cause, le projet d'implantation de l’usine PSA Peugeot Citroën qui ne se réalisera pas.
Alger et Paris n’ont pas signé l’accord d’implantation en Algérie de l’usine PSA Peugeot Citroën, en dépit des déclarations diplomatiquement correctes soulignant les rapports «d’exception qu’entretiennent les deux pays amis», rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, dans son édition de ce mardi 12 avril.
 Selon le journal, Alger misait beaucoup sur ce grand projet pour, dit-on, créer des richesses et des postes d’emploi, entreprendre le transfert des technologies et renforcer la présence des entreprises françaises dans le marché local, à l’instar des accords signés avec le Maroc.

Al Ahdath explique que le ministre de l’Industrie et des mines, Abdessalem Bouchouareb, qui avait à maintes reprises annoncé des dates pour le démarrage des travaux de réalisation de cette usine, a lui-même annoncé le report de la signature, affirmant que ce projet ne verra pas le jour lors des travaux de la troisième session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN), présidés par Manuel Valls et Abdelmalek Sellal, les Chefs de gouvernement français et algérien.
 Bouchouareb a même avancé que son pays et les responsables de Peugeot vivaient les dernières étapes avant la conclusion finale d’un accord à ce sujet et que «la signature aurait lieu dans les prochains jours », sans pour autant préciser une date précise, fait savoir Al Ahdath.

Faute d’un accord sur l’installation d’une usine PSA Peugeot, l’Algérie et la France ont signé, dimanche à Alger, neuf accords de coopération dans les domaines de la justice, de l'éducation, de l'enseignement supérieur et des assurances sociales, à l'issue de la 3ème session du CIHN.

Par ailleurs, la presse algérienne parle, elle, de la fin d’une «lune de miel» qui dure depuis 2012 mais qui n’a pu tenir face à «l’alignement de la France sur le Maroc pour ce qui est de la question du Sahara».

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