Karima, 33 ans, assassinée par son mari sous les yeux de son fils

30/03/17 – Hensies.

Le fils de Karima, 6 ans, a été témoin de toute la scène.

Karima, 33 ans, assassinée par son mari sous les yeux de son fils

 Maxime  30 mars 2017  Meurtre, News

30/03/17 – Hensies.

Le fils de Karima, 6 ans, a été témoin de toute la scène.

Mardi, il est environ 18 heures à Hensies, une commune belge située à la frontière avec la France. Une femme sort de chez elle en hurlant et alerte le voisinage.

Karima Essaidi, 33 ans, saigne abondemment et laisse derrière elle une traînée rouge. Sami, son fils de 6 ans, la suit en courant. La mère de famille, originaire du Maroc, vient de se faire poignarder une dizaine de fois dans le dos et l’abdomen. 11 coups exactement. Chancelante, elle est poursuivie par son mari qui tient un couteau à la main. Au bout de sa course, elle réussie à se réfugier dans le salon de Fatma, sa voisine.

Mais Karima perd énormément de sang. Au sol, elle supplie celle qui l’a recueillie : “Aide-moi, je vais mourir…“

Vingt minutes passent. Les secours arrivent sur l’effroyable scène. Malheureusement, personne ne parviendra à réanimer la mère de famille, qui avait repris des études d’infirmière. Karima, mariée depuis dix ans, a succombé à la folie meurtrière de son époux.

Pendant ce temps, Benoît L., le mari de Karima, s’enferme chez lui et tente de se suicider en ingérant des médicaments. L’effet ne se faisant pas sentir, il décide de se poignarder au ventre. Sa volonté d’en finir avec la vie est stoppée par les secours.

La maison où s’est déroulé le drame, rue du Bois Lescot. © DR

Le petit Sami est quant à lui retrouvé couvert de sang par les forces de l’ordre. Sain et sauf, il venait de serrer sa maman dans ses bras.

Selon les premiers éléments de l’enquête, le couple se disputait car Karima voulait fuir sa maison de la rue du Bois Lescot. Fuir en emportant avec elle Sami. La police s’était déjà rendue sur place à plusieurs reprises pour mettre un terme à des scènes de ménage. Le jour même, Karima aurait d’ailleurs confié à un proche : “J’ai peur, il va faire quelque chose…“

Un juge d’instruction a été saisi de l’affaire. Benoît L. devrait être prochainement mis en examen.

Source : La Province.